19.90

Avec la flotte des Indes sous Napoléon

(2 avis client)

Nous proposons ici un récit rare, très marin et haut en couleur, relatant un théâtre d’opérations ordinairement rarement mentionné pour la période concernée. En effet, la marine impériale, souvent défaite, est peu évoquée sous le règne de Napoléon Ier. Mais certains marins lui auront donné quelques lettres de noblesse. Pierre Bouvet de Maisonneuve est de ceux-là. Voici donc son témoignage, concis, mais vif sur ses aventures loin d’Europe.

Résumé :

Au début du XIXe siècle, la marine anglaise règne sans partage sur l’océan Indien. Pierre Bouvet de Maisonneuve,
qui n’a pas trente ans, va compenser la faiblesse de la flotte française par l’audace et le talent. Il débute avec une barque à fond plat, forte d’un canon et de 40 marins, avec laquelle il réalise, depuis la Réunion, des coups de main sur la côte des Indes.

Bien qu’il soit plus corsaire que régulier, les Anglais ne le redoutent pas moins. Manoeuvrier habile et intrépide, il les harcèle sans relâche, et s’illustrera dans plus d’un combat, dont la fameuse bataille du Grand Port, rare victoire française en mer, sous Napoléon.

Avec ce récit limpide et franc, écrit avec aisance, il nous dévoile un pan inconnu de notre histoire navale.

Détails du livre :

  • 156 pages
  • Format 12 x 19 cm
  • Paru le 07 février 2024
  • ISBN : 9782940744077
  • 33 illustrations (tableaux, dessins, gravures et cartes)

 

Disponible auprès des distributeurs suivants (cliquez sur l’icône correspondante) :

2 avis pour Avec la flotte des Indes sous Napoléon

  1. Eric Blanc

    Bouvet de Maisonneuve est encore l’un de ces marins dont le talent narratif n’a d’égal que la modestie. C’est avec beaucoup de simplicité qu’il évoque les coups de main audacieux qui vont durablement perturber la domination de la marine anglaise dans l’Océan Indien en ce début du XIXème siècle. La presse anglaise surnomma son brick « l’Eclair » car il semblait à l’ennemi partout à la fois. Il n’y a jamais de gloriole dans le passionnant récit de ses victoires dont l’histoire officielle n’a pas retenu grand-chose.

  2. Regazzoni Laurence ( Louloute )

    En préface Olivier Aranda nous dresse un portrait de l’Amiral Pierre Bouvet de Maisonneuve, né à la Réunion ( alors île Bourbon ) en 1775, sa carrière commence durant l’Ancien Régime, sous l’égide de son père lui-même officier de marine, et ce poursuit durant la Révolution. Pour Pierre Bouvet de Maisonneuve  » Tout marin, qui n’était pas anglais, devait être français « .
    Son récit commence en 1803 sous Napoléon. Par le traité d’Amiens ( 25 mars 1802 ) le gouvernement anglais devait restituer à la France nos anciennes colonies ou comptoirs de l’Inde asiatique. En 1803 une division de l’armée navale de la République partit de Brest le 6 mars 1803 et arriva à Pondichéry en juillet, afin de récupérer ses colonies, mais malgré l’accord signé les anglais ne céderont rien.
    Le combat entre la Royale Navy largement supérieure et la flotte française dans l’océan Indien, sera un combat acharné. Et c’est avec une barque à fond plat, armée d’un canon et de 40 marins au départ de la Réunion que Pierre Bouvet de Maisonneuve qui n’a pas 30 ans va défier la flotte anglaise sans relâche. Audacieux et talentueux il gagna de nombreuses batailles, réquisitionnant navires et leur cargaison. Il monta très vite en grade et fut commandant de plusieurs frégates et autres navires de guerre, admiré par tous les marins sous ses ordres. Il devint rapidement la bête noire des anglais. Il s’illustra notamment lors de la fameuse bataille du Grand Port, rare victoire française en mer sous Napoléon.

    J’ai eu énormément plaisir à lire ce récit, j’ai eu l’impression de naviguer et de combattre au côté de Pierre Bouvet de Maisonneuve. J’ai appris énormément sur les différents navires: frégates, canonnières … la façon de les manœuvrer en fonction des vents, des fonds marin etc… Les tactiques d’approches ou comment amener un navire ennemi là où on veut pour qu’il s’échoue. Les façons de manier les canons pour qu’ils soient les plus efficace, tout est minutieusement étudier en fonction du vent, de où est l’ennemi. La poursuite, l’abordage, tout est décrit parfaitement, le récit est parsemé de dessins de combats, de portraits, les mots difficiles ont leur définitions en bas de pages, voir même des annotations de l’auteur lui-même. J’avais l’impression qu’il manœuvrait ses navires avec une aisance et une dextérité incroyable, avec un équipage au top, chacun à sa place. Jamais j’aurai pu imaginé autant de navires, notamment lors de la bataille du Grand Port de l’île de France qui a eu lieu entre le 20 et le 27 aout 1810.

    J’admire ce travail effectué par les éditions voilier rouge pour restaurer ces récits de grands navigateurs, flibustiers, corsaires.
    Un coup de cœur.

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